Depuis plusieurs années et plus encore dans le contexte budgétaire actuel, l’avenir de nos compagnies aériennes (Air France, Transavia, Corsair, Air Austral et les autres) est bien sombre malgré une très nette reprise du trafic international.

Leur futur est nimbé d’une fiscalité encore et toujours plus complexe et plus lourde, mais surtout toujours plus absurde, déconnectée des réalités économiques et à contre-courant de l’environnement concurrentiel international.

Mais, la question n’est finalement pas là. Ce n’est pas une question d’argent en tant que telle, mais une question bien plus importante : celle d’une distorsion de concurrence risquant d’achever un secteur aérien français déjà en proie à de nombreuses difficultés et handicaps.